Identité visuelle et déploiement de marque
d'un restaurant de quartier


À son ouverture, le Diner Saint-Sauveur s'installait dans un des quartiers les plus denses de Québec : Saint-Sauveur, pour y ouvrir un établissement qui allait changer le paysage de la restauration de la basse-ville de Québec : un casse-croûte de quartier tenu par des restaurateurs d'expérience. 
Alors que la restauration de la ville de Québec recevait ses lettres de noblesse grâce à des restaurants d'exception (principalement gastronomiques et bistronomiques), c'est dans le cœur et l'âme que le Diner voulait inscrire son approche. Celle d'un restaurant décomplexé, festif et permettant de déguster des plats connus, traditionnels, sans prétention, mais réalisés par des cuisiniers émérites. 
C'est ainsi que Philippe Blouin (l'Affaire est Ketchup, Patente et Machin, Kraken Cru), Éric Lemay (Clocher Penché, Quarante7, Patente et Machin) et Nicolas Tremblay (Yeux Bleus, Piazzetta) ouvrirent ce qui allait devenir un incontournable de la basse-ville. L'identité visuelle se devait, dès l'arrivée au restaurant, d'être forte puisque l'établissement est dissimulé au creux de la courbe d'une artère passante, et étroite. Le bâtiment étant de type « shoebox » (très petit), sa devanture passe presque inaperçue au passage des voitures et des piétons. 
Upon opening, Diner Saint-Sauveur was established in one of Quebec City's densest neighborhoods: Saint-Sauveur, to open an establishment that would change the landscape of downtown Quebec's dining scene: a neighborhood snack bar run by experienced restaurateurs. 
While the dining scene in Quebec City was receiving its accolades thanks to exceptional restaurants (mainly gourmet and bistro-style), it was in heart and soul that the Diner wanted to inscribe its approach. That of an unpretentious, festive restaurant allowing the enjoyment of familiar, traditional dishes, made by skilled chefs. 
Thus, Philippe Blouin (L'Affaire est Ketchup, Patente et Machin, Kraken Cru), Éric Lemay (Clocher Penché, Quarante7, Patente et Machin) and Nicolas Tremblay (Yeux Bleus, Piazzetta) opened what would become a staple of the downtown area. The visual identity had to be strong upon arrival at the restaurant, as the establishment is hidden in the curve of a busy and narrow artery. Being a "shoebox" type building (very small), its façade almost goes unnoticed by passing cars and pedestrians. 










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Par ses couleurs électriques, le DINER attire l'œil, le marque même. Son enseigne, un trompe-l'œil peint à la main, promet une expérience généreuse, humaine et un brin déjantée. Empruntant des codes graphiques de différentes époques (principalement un mélange entre les années 50 et 90), le DINER propose une cuisine et un visuel qui énergise et réconforte. 
Décliné à la fois dans le décor et ses outils de communication, le restaurant fait la promesse d'une soirée intime et festive autour d'un repas généreux. Une stratégie créative qui sait qu'en restauration, on offre bien plus qu'un plat : on offre un moment. 
La marque, unique et vibrante, désormais un jalon local, rayonne au-delà de Québec et du Canada même. Maintenant connue à l'international grâce à la visite d'émissions et de critiques reconnus, le DINER laisse sa marque, des yeux aux papilles, en passant par les mémoires.
With its electric colors, the DINER catches the eye, even leaving a mark. Its sign, a hand-painted trompe-l'œil, promises a generous, human, and slightly zany experience. Borrowing graphic codes from different eras (mainly a mix between the 50s and 90s), the DINER offers a cuisine and a visual that energizes and comforts. 
Reflected in both the décor and its communication tools, the restaurant promises an intimate and festive evening around a generous meal. A creative strategy that knows in dining, we offer much more than a dish: we offer a moment. 
The brand, unique and vibrant, now a local milestone, radiates beyond Quebec and even Canada. Now known internationally thanks to visits from renowned shows and critics, the DINER leaves its mark, from eyes to taste buds, to memories.









Embrasser le chaos, anticiper l'appropriation et le vandalisme
L'identité se déploie dans l'espace même, avec un aménagement qui invite au chaos. Une esthétique électrique en surabondance où l’appropriation communautaire est célébrée. Unifiée par l'ajout, l'encouragement à l'expression et à l'appropriation a été un axe créatif privilégié. Le Diner se transforme au fil des interactions, accueillant chaque touche personnelle comme une nouvelle strate de son histoire collective. Une approche audacieuse, teintée d'un esprit « punk » à l'image de ses propriétaires, qui défie les conventions du design pour exalter l'expression et l'engagement de tous.

Embracing chaos, anticipating appropriation and vandalism. 
The identity unfolds in the space itself, with an arrangement that invites chaos. An electric, excess aesthetic where community appropriation is celebrated. Unified by addition, the encouragement of expression and appropriation has been a chosen creative axis. The Diner transforms through interactions, welcoming each personal mark as an additional layer of its collective history. A bold, somewhat "punk" move, reflective of its owners, that defies design conventions to celebrate individual expression and direct involvement.








Crédits
Direction de projet, direction artistique, design et illustrations : Catherine Lemieux
Propriétaire, responsable communication et image, muse : Philippe Blouin
Création du logo : Michael Jachner et Catherine Lemieux
Création et peinture de l'enseigne : Michael Jachner
Photos : Thony Jourdain / Catherine Lemieux / Amandine Sauveterre /  Catherine Côté / Diner Saint-Sauveur



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